À Moscou on me surnomme Sal mais en réalité, je m'appelle Salvador Lorenzo Luciano. Je suis né un certain 16/11/1982 dans cette magnifique ville qu'est Séville (Espagne). Si vous savez compter sur vos dix petits doigts, j'ai exactement 30 ans. Même si je n'ai pas l'âge légal, mon alcool préféré c'est l'Absinthe. Pour ne pas vivre dans un carton, je suis chauffeur. On dit souvent que Hugh Dancy me ressemble énormément, personnellement je me trouve plus beau que lui ! Vous pourrez me voir aux côtés de mes camarades chez les Kalinkas Écervelés tout bonnement parce que je suis le bras armé, muet, secret de cette vengeance qui, dans l'ombre s'impatiente.

+ La femme qu'il aimait est morte, tuée par la main (ou presque) de Louis Webb. + Il s'est engagé auprès du jet-setter en tant que chauffeur afin de venger sa belle. + Avant de poser, finalement, ses bagages à Moscou Sal enseignait la philosophie à Madrid au sein d'une université réputée.

Sal, le naïf, le timide mais attachant chauffeur, dévoué, trop peut-être. Son visage, pourtant, le trahit. Toujours, on y revient : ce désarroi inimitable. Celui d'être à des kilomètres de chez lui pour ça, tuer, tuer Louis Webb, lui faire payer son malheur, douloureusement. L'homme est secret il parle peu, de lui, de son passé. Il semble modeste, bien heureux, presque saint. Salvador porte un masque, reflet de son bonheur jadis, cette fois surjoué. Et pourtant, l'homme est devenu instable, sournois, calculateur, violent. C'est cet éclat qu'il garde pour lui-même, désireux de protéger au mieux son secret, ses desseins. Salvador s'est perdu quelque part entre la perte de l'être aimé et la douleur grandissante, insatiable qui, finalement, ne faisait que nourrir sa nouvelle obsession : Louis Webb. Salvador dort peu, toujours soucieux, assoiffé de ce qu'il pourrait désormais appeler sa mission divine. Rien ne semble l'atteindre, le détourner de son but. Il est prêt à tous les sacrifices, à sa propre mort, à sa libération finale afin d'apaiser son pauvre cœur meurtri, mitraillé si injustement au champs d'honneur. L'amour n'est-il pas un moteur puissant ?